Dommages corporels (oui/non, lesquels. Interruption temporaire de travail) ? : non
Dommages matériels (oui/non, lesquels) ? : non
Le pilote a du faire une déclaration auprès de la FFVL ? (oui/non) : non
Contexte et Environnement
Niveau du pilote : Heures de vol par an en moyenne ? années de pratique ? quel brevet ? Qbi, 50h de vol par an |
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Type de vol (ex: Solo, Bi, etc.) : solo |
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Lieu (ex: sur site (lequel), en cross, plaine, montagne, etc. ) : marche et vol, ENS-Saint Lary Soulan |
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Type de déclarant (ex : Pilote, témoin au sol, etc.) : Pilote témoin en vol puis au sol |
Type de matériel (ex : voile A révisée ou non, année, sellette cocon, etc) voile B, Golden 4 révisée, sellette assise |
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Nombre et type de personnes concernées : (ex : 1 pilote + passager, 2 pilotes, etc.) 2 pilotes |
Environnement (ex : obstacles, densité de voiles, nature du sol, etc.) : atterrissage : voile seule en approche, haie d’arbre sur le côté, terrain dégagé |
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Météo & aérologie (ex : vent fort, conditions thermiques, orientation du vent, etc.) : Vent Ouest 35 km/h annoncé au dessus de la couche convective (>2500m). vent NE 10km/h annoncé dans la couche convective et 10 à 20km/h annoncé au sol. Conditions annoncées stables. |
Description de l’évènement
Description chronologique des faits :
Rando au dessus de ENS. Décollage vers 13h45. En absence de thermique exploitable, nous faisons un touch & go au décollage d’ENS puis transitons au dessus de Saint-Lary pour rejoindre les faces sud-est que nous atteignons vers 900m d’altitude. Conditions faibles, mais un petit thermique (Vz<1m/s) permet à l’un des pilotes de traverser une première couche d’inversion. Il fera un petit tour dans des conditions thermiques plus généreuses (Vz>4m/s) au dessus de 1200m d’altitude avec une légère brise de NE peu marquée. Vers 14h30, les pilotes observent une fumée en entrée de terrain de l’atterrissage qui alterne entre N et S. Ils se disent que quelque chose se passe et décident d’aller poser. En effet, ce qui sera confirmé par un 3ème pilote au sol, la brise se met très rapidement en place (en l’espace de 10 minutes) et dépasse les 35 km/h par rafale entre 30m et 100m sol. A 30m sol, les conditions sont turbulentes. Le premier pilote se pose dans la ressource d’une abattée après un petit rodéo et la désagréable sensation de ne pas tout maîtriser. 2 min après, le second pilote vit la même situation (les conditions ne font que forcir) et à environ 40m sol (voile proche du sommet du peuplier sur le côté ouest du terrain), il subit une frontale dont il pilote parfaitement la réouverture et l’abattée lui permettant de se poser sans encombre.
Analyse & synthèse du déclarant : a priori, quelles sont les causes de l’incident ? Quels conseils puis-je partager à la communauté pour éviter de reproduire cette situation dans le futur ? :
Après discussion avec des biplaceurs pro locaux :
- Saint Lary est un peu comme Luchon : entre 14h et 17h (au moins), hors période hivernale, la brise peut-être (très) forte et rafaleuse, en particulier par vent de NE.
- Si la brise est forte, elle permet à un pilote de remonter la pente en soaring jusqu’au sommet du téléphérique. Ensuite, il faut transiter directement à l’Est sur ENS et se poser au déco si possible (car apparemment, certains exploitants de ENS n’apprécient pas trop que l’on atterrisse dans leur propriété en bas du village).
- Si vous devez atterrir quand même à Saint Lary, éviter le côté ouest du terrain qui le plus turbulent (hangar et arbres ?). Il vaut parfois mieux dégager au NE quitte à faire un hors terrain
- Bien faire son approche au vent du terrain. Un des pros nous disait qu’il lui arrivait de faire toute la descente aux oreilles et de ne les ouvrir qu’au dernier moment
- Il ajoutait même : « Si vous savez voler à Saint-Lary, vous savez voler partout ». Voilà en partie pourquoi les pilotes préfèrent Val Louron à Saint Lary.
Benjamin Herry