Contexte et Environnement
Date et Heure de l’incident:
05/05/2023, 13h30
Dommages corporels (oui/non, lesquels. Interruption temporaire de travail) ? :
Double fracture poignet gauche (radius, cubitus), ITT > 15 jours
Dommages matériels (oui/non, lesquels) ? :
non
Le pilote a dû faire une déclaration auprès de la FFVL ? (oui/non):
oui
Niveau du pilote : Heures de vol par an en moyenne ? années de pratique ? quel brevet ? Volume de pratique dans les 30 jours précédents l’incident ? (heures de vol et de gonflage). Avec le même matériel?
Vole depuis 1997, BPC, 15 heures de vol depuis janvier, 1 stage SIV effectué la semaine de l’accident
Type de vol (ex : Solo, Bi, etc.) :
Vol solo
Phase du vol (ex : Prévol, Décollage, vol, Approche, Atterrissage, etc.) :
Gonflage / décollage
Lieu (ex : sur site (lequel), en cross, plaine, montagne, etc.) :
Ager, Espagne
Type de déclarant (ex : Pilote, témoin au sol, etc.) :
Pilote
Type de matériel (ex : voile EN A révisée ou non, année, sellette cocon, etc) :
EN B+, sellette cocon
Nombre et type de personnes concernées (ex : 1 pilote + passager, 2 pilotes, etc.) :
1 pilote
Environnement (ex : obstacles, densité de voiles, nature du sol, etc.) :
Plusieurs voiles au décollage, mais dégagé, sol dur
Météo & aérologie (ex : vent fort, conditions thermiques, orientation du vent, etc.) :
Brise forte > 25km/h, avec des molles à 15km/h
Description de l'incident
Description chronologique des faits :
Gonflage face voile pendant une molle, la voile monte sans problème et de façon contrôlée. Lors du retournement, une rafale me déséquilibre et me déporte. Malgré un contre, je chute sur le côté, pas fort, en me protégeant avec la main tendue par réflexe de protection.
Analyse & synthèse du déclarant : a priori, quelles sont les causes de l’incident? :
Manque de vigilance générale liée à de la fatigue accumulée pendant un stage SIV du lundi au jeudi, de l’attente avant de monter au décollage, une petite fringale, pas de véhicule au décollage pour redescendre ce qui m’incite à tenter le décollage (même s’il est théoriquement facile de se faire redescendre à Ager en cas de besoin). Les conditions sont généreuses et prometteuses, l’envie de voler « pour de vrai » après le stage SIV est forte.
Quels conseils puis-je partager à la communauté pour éviter de reproduire cette situation dans le futur ?
Ecouter son corps pour reconnaître un état de fatigue et renoncer au vol, en particulier en cas de vent fort. Se fixer comme règle d’éviter de voler juste après un stage SIV, qui prend de l’énergie physique et mentale.